







Les mains sales
ou une histoire maffieuse ..de chantages ..en escalades…
Chapitre I – Le piège
Il était une fois un joli petit chemin bordé de terrains boisés..

Le 02 août 1995 M Viollet achète une maison ,enclavée par des terrains qui ne sont pas mis en vente(Démembrement ).Pour se protéger il fait adjoindre à son acte de propriété un pacte de préférence qu’acceptent les vendeurs M et Mme Baldran.Ces derniers gardent ,entre autre, la propriété d’un petit morceau de terrain entre le portail de la maison et la route.Les machoires du piège sont en place…
Chapitre II – La collusion
Le 30 juin 1997, L’entreprise Domingues entreprend des travaux d’élargissement du chemin en face de la maison des Viollets pour tenter de rendre constructibles les terrains non vendus . Pas d’enquête publique’pourtant obligatoire)…. tout est fait dans l’illégalité et sans tenir compte du pacte de préférence inclu dans l’acte de propriété de M Viollet.
Le piège se referme..clac…mais la justice va condamner les Baldrans :
référé du T.G.I de Fontainebleau : - Ordonnons à M. et Mme Baldran de faire cesser , les travaux entrepris sur le chemin des Boulins.
Condamnons M. et Mme Baldran à payer à M. Viollet la somme de 3000F, au titre de l’article 700 du nouveau code de procédure civile etc…
cette condamnation est confirmée en appel:
Le 06 mai 1998, arrêt de la Cour d’appel de Paris :
« … que les travaux d’élargissement du chemin des Boulins, dont la mairie de Montigny sur Loing a affirmé, dans un courrier du 13 mai 1995, qu’il relevait du domaine privé de la commune, n’apparaissent nullement avoir été entrepris dans un but d’utilité publique mais dans le seul intérêt manifestement avéré des époux Baldran d’assurer la viabilité, et ce faisant, la constructibilité de l’un des lots non cédés ; … »
-Condamne les époux Baldran à payer à M.Viollet la somme de 8000F et à la commune de Montigny sur Loing la somme de 3000F
La commune aussi est condamnée pour ses tripatouillages…
Le 21 janvier 1999, jugement du T.A de Melun :
- « les délibérations du conseil municipal portant élargissement des chemins ruraux doivent, lorsque cet élargissement excède deux mètres, être précédées d’une enquête publique effectuée dans les conditions de forme et de procédure prévues aux articles R.141-4 et R.141-9 du code de la voirie routière… » -Condamne La commune de Montigny /Loing versera à M.Viollet une somme de 2000F en application de l’article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel.
Le 07 avril 1999, T.G.I de Fontainebleau : -
« … en ne respectant pas les dispositions du pacte, les époux Baldran ont manqué à leur obligation, la sanction à un tel manquement ne peut être la substitution du bénéficiaire du pacte ainsi que le fait valoir les époux Baldran. Elle ne peut être la nullité de la cession qu’en cas de collusion frauduleuse entre les époux Baldran et la commune de Montigny sur Loing. . - Mme Sylvie Monchecourt ,actuelle maire de Montigny est première adjointe à l »époque.
La justice ayant condamné la maneuvre des Baldrans pour rendre leurs terrains constructibles avec l’aide de la mairie,ils passent à l’intimidation.
Les machoires du piège se referment un peu plus fort clac..clac…
Chapitre III – cimetière sauvage
Le 20 mars 2003, à la demande de Mme Baldran et de son fils Philippe, et avec le concours de Jacques Verdier, sont déposés par l’entreprise Demain batiment(anciennement Domingues ) six caveaux funéraires de couleur violette , face à la propriété de Michel Viollet, . A cette occasion, M. Serge Renault, maire de la Commune fait l’objet, de menaces de la part de Philippe Baldran (menaçant de venir avec un fusil si ces « jardinières » étaient déplacées).

On observera que la peinture violette destinée à personaliser le message adressé au propriétaire de la maison est du meilleur gout.

Les enfants nous demandent: « on va enterrer des gens là dedans ? »
A Montigny on n’envoie pas de petits cercueils par la poste on fait dans l’intimidation lourde et on dépose les caveaux devant chez l’interessé à la vue de tous.
Le 28 mai 2004,la Procureure de La République cite à comparaître Philippe Baldran et Jacques Verdier pour menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet.
Le 28 juin 2004, la Sté Demain Bâtiment (Domingues) avec le concours de Jacques Verdier, dépose cinq pneus de camions peints de couleur jaune face à la propriété de Michel Viollet empêchant à nouveau l’accès libre à un véhicule.



Un petit chemin joliment décoré…

La justice va à nouveau condamner.
Le 08 juillet 2004, délibéré en audience publique : « Condamne Verdier Jacques à la peine de un mois d’emprisonnement, dit qu’il sera sursis à l’exécution de la peine d’emprisonnement qui vient d’être prononcée contre lui et le place sous le régime de la mise à l’épreuve pendant 2 années ….lui impose l’obligation de réparer les dommages causés par l’infraction par l’enlèvement à ses frais des six caveaux … »
Condamne Baldran Philippe idem…

On notera que l’homme de main des « Ténardiers » sur Montigny est condamné comme ses donneurs d’ordres.Ces condamnations seront atténuées en appel ce qui redonnera de l’ardeur à nos « compères en nuisance ».
Chapitre IV – les années béton
Et l’histoire continue implacablement ,le piège n’en fini plus d’être activé.. clac..clac…clac…
L’été 2008 l’entreprise de M Domingues érige un muret juste devant le portail de M viollet et bloque la sortie de son véhicule pendant plus d’une semaine, le muret est enlevé avant un référé .On imagine assez mal ce que l’avocat des Baldrans aurait pu fournir comme explication face à cette semelle de béton juste destinée à bloquer l’accès du portail!


L’été 2009 pose de trois poteaux de 2 m en face de cette entrée, le symbole des poteaux d’exécution est clairement interprétable et perturbe les enfants du voisinage.(toujours Domingues).Ils sont trois dans la famille Viollet.


En octobre 2009 Un mur de cinq mètres de long d’une hauteur de 1m est monté (Société Domingues)devant le portail de M Viollet empêchant sa voiture de sortir. Ce mur sera couvert d’inscriptions dénonçant les pratiques de harcèlement et d’intimidation .Des voisins affichent des pancartes l’appelant le mur de la honte.

Le 16 novembre Des travaux sont entrepris pour continuer de clore la petite bande de terrain issue du démembrement intervenu au début de cette histoire ce qui aura pour conséquence d’empêcher les livraisons de fioul par petit camion dans la maison en face de celle de M Viollet .
Quand on peut nuire à plus de monde c’est encore plus de jouissance…Clac…Clac…Clac…

Chapitre V – La dérive
Je me rends sur les lieux et m’oppose physiquement au montage de ce mur dont l’autorisation est périmée. Je subis de fortes intimidations .Je m’assieds à l’emplacement du mur

L’entreprise de M Domingues menaçe de me rouler sur les pieds avec ses engins , Ils coulent le béton autour de moi arrêtent leur pelle mécanique à 10cm de mes pieds et édifient un mur en parpaings au dessus de mes jambes .Ils sont six.. Un parpaing tombe à 60 cm de mes pieds.
En dehors de la présence de leur patron les ouvriers prennent pourtant soin de ne pas me blesser, ils semblent très mal à l’aise.Un maçon ne parlant pas un mot de français mais aux mimiques désabusées vient ,de sa propre initiative, consolider la planche qui soutient l’édifice au dessus des jambes.
Ni la mairie ,ni la police ne se sont opposés à la construction du mur qui a duré plus de 5 heures trente.
Une voisine outrée vient me rejoindre.
Je suis partie quand il ne restait plus que le pavé occupé par mes jambes à poser.

Après cinq heures et demi…Un des membres de l’entreprise Domingues vient me demander: »Vous voulez que tout cela cesse? Faites pression sur votre voisin ».J’en reste muette….Où suis je ?
Clac ..Clac…Clac…
Chapitre VI – une histoire sicilienne
Plainte a été déposée pour harcèlement et mise en danger de la vie d’autrui, classée sans suite par le parquet de Fontainebleau…..Sans objet dit le parquet…
le 17 Novembre M Viollet demande à pouvoir sortir sa voiture de sa propriété enclose, par voie de référé .
Le 8 décembre 2009TGI(extraits) N° de dossier/09/00170 se basant sur l’article R424-17
« le fait d’empêcher soudainement l’accès et la sortie d’un véhicule automobile de cette propiété constitue une VOIE DE FAIT…« Ordonnons à Mme Baldran de procéder ou de faire procéder à la destruction du mur de clôture situé en face de la propriété de Monsieur et de Madame Viollet dans le délai de 8 jours à compter de la signification de la présente ordonnanceMadame Baldran sera condamnée aux entiers dépens...
Chapitre VII – La désolation
Mme Baldran et son fils se contentent de faire abattre un des murs et de laisser sur place 30 m de gravats qui ne respectent pas la décision de justice en empêchant toujours M Viollet de sortir de chez lui et resteront ainsi plus de deux mois…

Puis d’empêcher à nouveau et par deux fois M Viollet et sa famille de sortir de chez eux en procédant à un balisage qui suit le tracé du mur condamné et bloque à nouveau le portail.

Le 12 mars soit plus de deux mois après le jugement ,les gravats sont enlevés ,le terrain est laissé à l’état de chantier .

La semelle du mur le long du chemin des Boulins est encore en place ,traitresse pour les pneus de voiture .

Le muret édifié à la hate le long de la rue Orgiazzi garde tout son potentiel de nuisance ,oriflamme de la haine ordinaire.

La mairie vient de le légaliser et autorise son prolongement ainsi que l’édification d’un nouveau mur sur le tracé de celui déjà condamné en face de chez les Viollets.Le traçé sera un peu décalé devant le portail de ceux ci mais ne permettra pas un accès libre à leur propriété notemment aux véhicules de secours et ce contrairement aux prescription du POS..
Curieusement seuls les limites de son terrain faces aux voisins obsèdent le propriétaire, le reste est cloturé par un simple barbelé très abîmé qui se noie dans la végétation…La nouvelle déclaration de clôture n’en parle même pas et n’invoque pas son remplacement …

Le nouveau mur entravera la circulation dans le chemin de boulins où ne passeront plus ni tracteur ni remorque…
avril 2010 Un camion de chantier percute le mur implanté en sortie de virage ,premier accident que les riverains avaient annoncé sans être doués de voyance c’était inévitable comme le seront les accidents futurs…

Pas d’épilogue…
En France ,peu importe que la justice condamne une association de malfaisants pour leurs agissements et leurs menaces de mort, les faits et les forfaits continuent inexorablement .A Montigny sur Loing , pour de la spéculation immobilière on menace de mort. On maneuvre des engins et on construit un mur au dessus d’une personne vivante comme si les parpaings valaient bien plus qu’une vie humaine.Le mur le long de la rue,sera légalisé ,il représente pourtant un danger indéniable pour la circulation et pour les enfants qui à cet endroit marchent sur une route assez fréquentée directement sur le bitume sans pouvoir éviter une voiture roulant un peu vite….

L’acceptation d’une nouvelle autorisation de travaux envoie un signal de soutien clair aux « acolytes les plus imaginatifs » du département . Et ceci alors que des procédures courent toujours dans cette affaire et que la justice doit à nouveau se prononcer.
Affaire privée répondent en coeur la mairie et la sous préfecture,Bein voyons…Une histoire qui commence par une magouille entre une mairie et un particulier,qui se poursuit par la pose de caveaux funéraires devant la maison d’un élu et qui continue par l’édification de différents murs en face de son portail est d’ordre privée!!!Un mur édifié avec une autorisation périmée à la sortie d’un virage et légalisé par la suite relève d’une affaire privée.
Les Montignons sont priés de se taire..Détournez le regard il n’y a rien à voir….
On pourra toujours verser de grosses larmes de crocodiles médiatiques sur la montée de la violence….mais plus tard…pour l’instant l’urgence c’est de ne surtout de laisser faire…
Il était une fois un petit chemin
martyrisé….
Combien de fois est écrit le mot: »condamnons »dans cet historique?
Quand je lisais dans la presse internationale que la France ,pays des droits de l’homme, est une nation où la corruption existe bel et bien et que notre pays est même très mal placé dans certains palmarès,j’avais du mal à y croire…. mais……Comment interprétez vous cette histoire hallucinante?A suivre….
Véronique Bral
rappel: Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789
Art 4- La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui……..
à l’heure où on parle de l’afficher dans toutes les écoles il serait peut être temps pour les adultes de la relire…tout simplement…